Ara de la Martinique

Présentation

L'Ara de la Martinique de son nom scientifique Ara guadeloupensis est un perroquet aujourd'hui disparu qui aurait existé dans l'île à l'époque des Caraïbes même deux siècles après l'arrivée des premiers esclaves dans l'île. Il a été décrit par le Père Labat et un autre prêtre Jean-Baptiste Du Tertre dans ses récits sur sa vie en Martinique : « Il est le plus beau et le plus grand de tous les perroquets des îles. Il a la tête, le col, le ventre et le dessus du dos, de couleurs de feu : ses ailes sont mêlées de plumes jaunes, de couleur azur, et de rouge cramoisi : sa queue est toute rouge et longues d'un pied et demi ».

Peu farouche, il préférait lorsqu'il était surpris à terre, se défendre plutôt que de fuir. Pour cela, il se mettait sur le dos mordant et griffant avec son bec et ses pattes.

L'Ara de la Martinique n'est pas référencé par le statut de conservation UICN car cette espèce n'a pas été reconnue par BirdLife International qui recense les espèces d'oiseaux présents sur Terre ou ayant autrefois existé.

Cris et chants

Inconnu

Présence en Martinique

L'Ara de la Martinique était présent en Martinique, en Guadeloupe et très certainement dans les îles des Antilles environnantes. Plusieurs écrits témoignent de sa présence mais il s'est éteint suite à la chasse dont il a fait l'objet. Même si selon Du Tertre, il ne constituait pas un met de premier choix.

Il a disparu au cours du 18ème siècle. En 1760, l'espèce était très rare et a disparu après.

Régime alimentaire

Il se nourrissait des fruits du mancenillier qui est pourtant un fruit fortement toxique et un poison pour nous les humains. Étant un arbre qui se trouve sur les plages et des cours d'eau de l'île il était très présent aux abords des littoraux de l'île.