Le rhum Saint-James serait né à Saint-Pierre-de-la-Martinique en 1765. Dans le plus grand secret, le Révérend Père Edmond Lefébure, supérieur du couvent des Frères des la Charité et savant alchimiste élabore un alcool blanc d'une qualité jamais encore atteinte. Cette eau-de-vie à base de canne sera appelée « Guildive » ou « Tafia ».
En 1763, le roi Louis XV donne à la Martinique le droit d'exporter son rhum. Le seul pays capable d''en acheter était la Nouvelle-Angleterre (les États-Unis d'aujourd'hui). En 1765, afin d''en faciliter la vente il est décidé que ce rhum porterait un nom à forte consonance anglo-saxonne "Saint-James".
En 1885, la marque « Saint-James » est déposée ainsi que la célèbre bouteille carrée, la première au monde. Elle a été conçue comme cela afin d'être mieux entreposée dans la cale des vaisseaux et également pour la diminuer la casse lors de fortes tempêtes. La même année, Saint-James lance son premier rhum. Ils s'appuient sur la publicité et très vite la notoriété du rhum s'accroît.
Le 8 mai 1902, l'éruption de la Montagne Pelée détruit la ville de Saint-Pierre et le site Saint-James. L''Habitation Saint-James n''est que partiellement détruite.
En 1974, toute la production est centralisée sur un seul site à Sainte-Marie, le site actuel. L'inauguration est réalisée le 23 décembre 1974 en présence de Jacques Chirac alors premier Ministre.
Un musée a été élaboré à proximité de l'Habitation pour retracer l'histoire du rhum à la Martinique.
Aujourd'hui la distillerie Saint-James est toujours en activité. Les plantations s'étendent sur près de 300 hectares.
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