Inaugurés en 1990 sur les terres de l'ancienne distillerie Viviès, les « Ombrages » sont un superbe parcours au milieu des bambous, fromagers et autres flores tropicales.
Histoire
Ajoupa-Bouillon est une commune du nord de la Martinique située en région montagneuse entre Basse-Pointe à son nord, Saint-Pierre à l'ouest, le Morne-Rouge au Sud et le Lorrain à l'est. Elle n'a pas de « frontières » avec l'océan Atlantique.
Cette petite commune de 1 815 habitants (2018) doit son nom à Jean Gobert, sieur de Bouillon, originaire du Languedoc et qui s'était installé autrefois dans la région de Marigot où il mourut en 1680. Il aurait fait construire un ajoupa (abri de fortune des Caraïbes) un refuge très apprécié des voyageurs au bord du chemin reliant le Morne-Rouge à Grande-Anse. Ce refuge allait devenir un point de repère à tous ceux venant dans le quartier. Dressé sur les pentes de la Montagne-Pelée il allait devenir plus tard l'Ajoupa-Bouillon.
Initialement, Ajoupa-Bouillon n'était qu'un simple quartier qui constituait une voie de passage entre le Nord Atlantique et le Nord Caraïbe. En 1837, sous la monarchie de Juillet, Ajoupa-Bouillon se voit octroyer le statut municipal lors de la mise en place de l'organisation coloniale.
Elle est alors considérée comme un hameau rattaché à la commune du Nord, composée de Macouba et de Basse-Pointe. En 1848 à l'abolition de l'esclavage, elle forme une paroisse d'environ 1 millier d'âmes et se dote d'une église.
Ce n'est que le 11 janvier 1889 qu'elle devient une commune en obtenant son indépendance municipale.
En Août 1902, Ajoupa-Bouillon est durement touché par l'éruption de la Montagne Pelée et la commune doit être évacuée jusqu'en 1906. Cet événement va marquer un coup d'arrêt au développement de la commune qui n'a plus jamais retrouvé sa population de la fin du 19ème siècle.
Aujourd'hui, Ajoupa-Bouillon compte sur l'attrait nouveau pour les régions vertes pour gagner en population.
Économie
Ajoupa-Bouillon est une commune essentiellement agricole avec des plantations de bananes, ananas, cultures vivrières et élevage.
Chaque année un rassemblement baptisé « Convergences », célèbre les qualités naturelles de cette commune du nord et de l'intérieur de l'île.
Avec ses huit rivières qui arrosent ses terres, elle jouit d'une profusion d'écrevisses, les dénommées « z'habitants » qui sont devenues la spécialité culinaire de la commune et peuvent être dégustées dans les restaurants qui s'y trouvent.
Elle attire également les touristes souhaitant être immergés dans la nature et l'environnement vert de l'île.
Il faut aussi rajouter la présence de quelques commerces (épiceries, boucheries, snacks, pizzerias, boulangeries, pâtisseries, restaurants), quelques petites entreprises (B.T.P et Transport), d'un cabinet infirmier, d'un cabinet médical (médecin et infirmière) et d'hébergement touristique (gîtes ruraux).
Quartiers
Les principaux quartiers de la commune sont Rosalie, Sancé, Résidence Maxime, Derrière Cimetière, Route Joachim Omère, Bourg, Ravine des Saints, Mille pas, Dufailly, Résidence la Fortune, Cité Grenade, Cité les Grenadines, Lotissement Deschamps, Lotissement la Falaise, Deschamps, Mondzi, Grande-Savane, Vieux Cacao, Adinet, Croix Laurence, Eden, Morne Coco, La scierie, Semaine, la Racine, Abandonné, Rue Ilmany et Marie-Louise.