L'Église Notre Dame de l'Assomption, l'une des plus anciennes de la Martinique, a été édifiée, entre 1640 et 1645.
Histoire
Case-Pilote est une commune du Nord Caraïbe de la Martinique comprise entre Bellefontaine à son nord, le Morne-Vert et Schœlcher.
Son nom lui vient d'un chef Caraïbe qui vivait sur le territoire de la commune jadis. Les Français l'avaient nommé Pilote. Ce chef particulièrement bienveillant avec les premiers Jésuites français souhaitant s'installer dans la zone s'était attiré la sympathie des colons.
C'est l'une des plus anciennes communes de l'île après Saint-Pierre et le Prêcheur. A l'arrivée des colons français, elle fut attribuée à l'un des lieutenants de Pierre-Belain d'Esnambuc appelé Lestiboudois de la Vallée. C'est à lui que Jean Dupont, premier gouverneur de l'île avait confié l'administration provisoire de la colonie.
Entre 1640 et 1645, la paroisse est créée. Une modeste chapelle puis une église est érigée. Cette église reconstruite de multiples fois fait encore aujourd'hui l'admiration des visiteurs.
Le 16 janvier 1762, les Anglais débarquent à Case-Pilote et l'incendient. Les Colons se réfugient dans le fort.
En 1778, la Batterie de tirs de Case-Pilote est dotée de 3 canons. Plus tard, ce lieu deviendra le quartier La Batterie.
En 1792, le curé de Case-Pilote, l'abbé Cairety annonce que des soldats du Fort-Royal viennent en direction de Case-Pilote. Les Anglais sont alors repoussés hors de Case-Pilote.
En 1837, Case-Pilote devient officiellement une commune par décret. Elle comprend à l'époque Case-Navire (ancien nom de la commune de Schœlcher), Bellefontaine et une partie du Morne-Vert.
Le 11 janvier 1839, aux environs de 6h00 un fort séisme détruit partiellement l'église ainsi qu'une partie du bourg de la commune.
En 1890, Jules Sévère, frère de Victor devient le maire de la commune.
En 1922, la distillerie Maniba devient une sucrerie pour faire face à la loi contingent qui limitait le nombre de litres de rhum qui devait être exporté.
En 1925 quand Saint-Just Orville devient le maire de Case-Pilote, il fait réparer l'église de la commune.
En 1980, la sucrerie Maniba ferme définitivement ses portes.
En 1990, le clocher de l'église est restauré.
Case-Pilote est aujourd'hui une commune qui a gardé son cachet des premiers temps avec une grande place au cœur de la ville où se trouve une statue et autour de laquelle a été érigé l'église, l'hôtel de ville et le marché.
Économie
La pêche est la première activité économique de la commune de Case-Pilote. Les produits de la mer y ont une place telle qu'une entreprise de transformation de poissons est également installée.
La ville n'a pas eu d'autres choix que se tourner vers la pêche quand les usines qui s'y trouvaient ont du fermer leurs portes et que beaucoup de plantations furent abandonnées au début du 20ème siècle.
L'agriculture avec quelques petites exploitations agricoles et l'élevage sont également présents. C'est davantage les cultures maraîchères et vivrières qui sont privilégiées.
Quartiers
Les principaux quartiers de la commune sont Batterie, Case Brûlée, Fond Boucher, Grande Trace, la Démarche, les Abymes, Maniba, Morne Breton, Morne Obély, Plaisance et Tamarin.